Après avoir campé dans les forêts polonaises proche de la région des mille lacs, je me retrouve à Gdansk, la plus grande ville portuaire du pays située sur la mer baltique… Une longue route nationale en travaux me permet de finir cette belle journée qui a commencé avec un réveil pluvieux sous la tente, que du bonheur… Je me suis accordé un petit luxe pour mon séjour ici en réservant dans une auberge cosy un peu plus chère que ce que j’aurais dû me permettre… Mais bon, se doucher à l’arrache pendant presque 3 jours te poussent parfois à revoir tes priorités…
Encore une fois, la vieille ville est belle, bien évidement, bien que pour la plupart reconstruite après la 2ème guerre mondiale, tu peux vraiment avoir l’impression de te retrouver dans un temps bien lointain… C’est bête mais ça commence un peu à être monotone tout ça… Les villes se ressemblent par leur vieille ville bien entretenue et agréable à visiter mais le reste de la ville reste quant à lui peut-être bien trop moderne pour être réellement intéressant… Bien évidemment, chaque ville a ses caractéristiques propres, encore heureux… Ce que j’ai aimé à Gdansk, ce sont ces rangés de petits escaliers le long des rues qui permettent d’accéder à un rez supérieur tout en laissant parfois la place à des rez inférieur pour abriter des boutiques diverses ou de petits cafés et bars… L’architecture de ces perrons en pierre est diverse et variée mais toujours travaillée avec finesse et raffinement… Le regard a de quoi se nourrir et parfois se détourne de l’architecture même des bâtiments pour se perdre dans ces innombrables marches…
Les graffitis, omniprésents dans le dédale des ruelles, ont également su attirer mon attention… Notamment le Kotwica, emblème de l’État polonais clandestin lors de la 2ème guerre mondiale, qui passait par là en donnant de sa grâce, symbolique certes, sur un mur un peu vieillot…
Proche de mon auberge, j’ai pu dénicher un petit café avec une terrasse qui ne se fait prendre que tardivement par l’ombre presque omniprésente dans la ville étant donné la hauteur des bâtiments et l’étroitesse des ruelles… Parfait petit endroit pour bouquiner en profitant des derniers rayons de soleil qui te réchauffent avant de laisser venir la fraicheur des soirées…
Bon voilà, je n’ai pas grand chose à dire, comme il m’arrive parfois… Mais ça ne sert à rien de vouloir forcément écrire si c’est pour ne rien dire… Je te laisse donc avec un petit patchwork de quelques photos que j’ai aimé prendre et que je voulais partager ici…