Voyage « contrasté »

Ça fait maintenant plus d’un mois que j’ai laissé la Géorgie et son atmosphère des plus authentique et particulière… J’en suis presque un peu nostalgique… Voir totalement… Pourtant je suis toujours sur les routes et bien plus que je ne l’ai été lors de mon séjour en Géorgie, ça me fait d’ailleurs énormément de bien… Ce pays, comme je l’ai répété une bonne centaine de fois, m’a énormément marqué mais ce n’était pas vraiment propice à la moto, très petit et avec un nombre restreint de routes… Mais alors pourquoi ai-je autant envie d’être Là-bas bien plus qu’Ici, à Budapest, pourtant très belle ville, d’où j’écris ces quelques lignes? Je me suis posé la question et ce qui m’a finalement amené sur la voie de cette réflexion, c’est un fait particulier que je voulais essayer de développer ici… Un peu chaotiquement peut-être et bien trop à chaud sûrement mais tu m’en excuseras car au fond j’avais envie d’ouvrir l’ordinateur et poser mes doigts sur une réflexion qui ne sortira éventuellement que de cette manière…

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C’est vrai, après avoir passé deux mois dans des pays d’une richesse humaine déconcertante, comme la Turquie, la Géorgie ou l’Arménie, je me suis retrouvé à traverser d’autres types de richesses, disons, plus matérielles, à travers l’Ukraine, la Pologne, les Pays Baltes, la République Tchèque, la Slovaquie et maintenant la Hongrie… La distinction m’a paru forte entre ces deux étapes de mon voyage… Si forte qu’elle a même remis un tantinet en question le sens que je porte à ce type de roadtrip et l’intérêt que j’y trouve…

Les deux premiers mois de mon voyage ont été notamment marqués par la rencontre d’autrui, de l’humain qui occupe les vallées turques ou les campagnes géorgiennes… Des hommes, oui, et des femmes, certes, qui ne voient pas en toi qu’un simple porte-feuille rempli ou un énième touriste… Pour eux tu es avant tout un étranger, sans connotation négative, un hôte qu’il faut accueillir et d’une certaine manière découvrir… Arriver dans des petits villages turques sur ta moto qui ne passe pas inaperçue, tes habits d’un autre monde, ta GoPro qui émerveille et j’en passe, c’est te rendre compte que c’est avant tout la curiosité de l’inconnu qui fixe tous les regards sur toi… Eux, s’interrogent sur qui tu es mais sont avant tout ravis… Ravis de te voir, toi, un étranger, venir découvrir leur pays, leur paysage et être venu jusqu’à leur petit village… Village dans lequel il n’y a presque rien mais en même temps imprégné d’un tout… Car ici, ce sont les gens qui remplissent un vide apparent… Ils sont chaleureux, accueillants, souriants et généreux… Au final, tu vas savourer une simplicité humaine et matérielle si suffisante qu’elle te fera oublier tout le reste… Des sourires généreux, des gestes chaleureux, des regards rassurants et tout ceci accompagné par une simple tasse de thé chaude ou de gorgée d’eau bien fraiche… Mais c’est bien assez pour te sentir comblé et serein… C’est l’un des aspects que j’ai adoré notamment en Turquie…

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En Géorgie ou en Arménie, te rendre dans les campagnes et dans les villages, c’est te retrouver au Moyen-Âge… Des champs de légumes chaotiques à la place des pelouses parfaitement tondues des villas occidentales, des pioches et des ânes maintenus par des paysans, hommes, femmes et enfants, au lieu des SUV étincelants sous un fond de pauvreté qui te saute aux chevilles… Il n’y a rien d’autre que des maisons presque en ruines, pas un petit café, pas un petit bistro pour te vendre une boisson, seulement la pièce abritant le four à pain fournissant le village… En ces moments, tu ne manques de rien, tu es content de trouver un bout de pain et un peu de fromage pour te remplir le ventre et c’est bien suffisant… Tu savoures cette simplicité si loin de l’abondance excessive de ton quotidien…

Depuis que j’ai débarqué à Odessa, j’ai retrouvé le Macdonald, le Burger King, les grands centres commerciaux, le Starbucks qui ne m’avaient pas du tout manqué puisque je n’y mets pas les pieds… Mais ils marquent le paysage et au fond un style de vie… La consommation… C’est moche, mais tu retombes dedans, d’un coup en oubliant ce qui t’avait simplement comblé… Le petit pain avec le bout de fromage de chèvre ne sont plus là, puisqu’à côté tu as tout… Tout ce que tu peux bien vouloir et même bien plus… C’est pourquoi tu ne sais plus ce que tu veux manger ou boire, t’es perdu, je me suis retrouvé perdu face au choix… Je veux juste une soupe ou une salade avec de l’eau ou un bout de pain… Mais tu te rends compte que ça ne te suffit plus et que l’abondance de l’offre t’amène à vouloir toujours chercher autre chose que ce qui t’est proposé ou simplement plus que ça… Car on te donne le choix… De plus, te poser sur le trottoir pour manger ton bout de pain est remplacé par l’envie d’un lieu cosy que tu recherches éperdument… Aïe, c’est foutu… Consommer est au fond si plaisant… Mais je n’en ressentais pas du tout le besoin quand je ne pouvais pas le faire… Au contraire, tu te sens bien assis sur un trottoir à grignoter du pain « aromatisé »… La dernière fois que je l’ai fait c’était en Géorgie, il y a maintenant un mois et demi, et ça me manque…

Cette différence, ce contraste m’a amené à me questionner car au fond je ne me suis plus vraiment senti satisfait par ce que j’étais en train de découvrir et de vivre une fois quitté l’Ukraine, mais surtout la Géorgie… Bon, heureusement, quand tu roules au fin fond de la Lituanie, tu peux te retrouver avec l’absence de choix ou même l’absence de tout, ce qui te ramène à tes besoins de base, manger, peu importe quoi, et boire… Ça m’est d’ailleurs arrivé de ne trouver qu’un petit pain ficelle et une banane comme repas et de le manger assis par terre devant la petite échoppe… Mais sinon tu retrouves toujours la même chose, que ce soit humainement, architecturalement ou bien au niveau des biens de consommation… Au final, tu n’es jamais vraiment perdu et quasiment toujours porté par une sorte de confortable vacance consommatrice… Ok, je schématise beaucoup et réduis à une simplicité un monde bien complexe et différent par mon simple et modeste vécu, mais j’ai eu cette impression…

Je ne sais pas trop comment le formuler, mais depuis que je suis entré en Pologne, j’ai l’impression d’avoir traversé un « bloc », car presque tout se ressemble… Que ce soit la « sympathie » des gens, hum hum, les paysages beaux mais se ressemblants bien trop, l’organisation des villes avec des centres historiques remplis de touristes et pour certains construits à l’identique… Une nourriture qui se veut particulière et singulière même si tu as l’impression de « découvrir » toujours les mêmes plats sous tes yeux et au fond de ta bouche… Le nom change, bien… Mais sinon? C’est un peu comme être face à des nuances d’une même couleur et non à des couleurs différentes…

Les cultures particulières ont simplement foutu le camp pour laisser place à celle de la bière pas chère et à la musique sans goût et sans identité sauf celle de la bringue alcoolisée… En ville, tu retrouves des filles qui n’ont plus aucun charme sauf celui de l’économie d’habits et de l’abondance de maquillage, sans parler des hommes à la volonté première d’être souriant et étincelant dans leur t shirt et short moulants en regardant attentivement qui regarde le magnifique effet Colgate… Du coup, bof, je n’y vois plus l’intérêt… Le paysage médiéval géorgien et ses vaches se baladant dans les rues me manquent bien trop quand je vois le vomis par terre tout en respirant l’odeur de pisse toute fraiche…

Du coup j’ai envie d’aller ailleurs, dans un endroit qui soit à l’opposé de ceux-ci, peut-être même radicalement différents… Besoin de diversité, de contraste, de différence avec mon chez moi… Non une plate copie d’un mode de vie qui se ressemble bien trop pour n’en trouver que le simple plaisir de la pause vacance à siroter une boisson trouvée au fin fond d’un menu qui lui s’est trouvé sans fin…

En fait, j’ai envie de me casser… Prendre ma moto et me perdre loin de tout cela… Mais dans cette région du monde, ça me semble bien difficile finalement…

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En route « polonaise »

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C’est vrai, j’ai pu dire et affirmer que les routes en Pologne étaient plutôt droites et pas très sensationnelles… Mais c’est en fait la première journée dans ce très beau pays qui m’a valu ces quelques réflexions peut-être un peu trop hâtives et désireuses d’autre chose… Car au fond quelques courbes sous ces belles robes vertes touffues ne peuvent qu’être un gage de plaisirs… Je parle du paysage polonais petit coquin…

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Du coup, je m’en vais sur google maps tenter de dénicher des courbes sans pour autant tomber dans le dédale de village sans grand intérêt pour les quelques chevaux qui dorment entre mes cuisses… Je parle du moteur de ma moto petit vicieux… Oui, ces chevaux qui ne demandent qu’à être un tantinet lâchés pour se dégourdir les jambes… Outre ces bêtes désireuses de cavaler, le rebord de mes pneus jalousent bien trop la bande centrale qui est bien la seule à se frotter sur le bitume chauffé par le soleil de ce magnifique été… Les virages nous manquent à tous et c’est donc pour cela que je m’engage à en dénicher afin de retrouver un certain équilibre entre les membres de cette belle famille…

Que de surprise en surprise cette Pologne qui aura au final su réveiller à nouveau les sensations laissées sur des parcelles de route turque et géorgienne… A défaut de monter, c’est le zigzag dans les forêts qui remplira bien cette tâche devenue indispensable pour éviter le drame conjugale entre ma femme à deux roues et moi…

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La route passe néanmoins forcément au milieu de village plus ou moins désert où il est difficile de passer à côté du néant et de certaines décrépitudes… Bien souvent tu les aperçois un peu au loin avec le seul désir de pouvoir t’hydrater et trouver quelque chose à mâchouiller… Mais c’est la plupart du temps peine perdue car c’est le vide généralisé qui règne dans ces villages… Il te faudra repartir avec le mince espoir qu’au suivant ils auront eu l’idée de mettre une petite échoppe rien que pour acheter du pain…

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Facile dans ce pays de trouver des lieux où poser ta tente loin des petits regards bien que l’une des fois où je l’ai fait, une voiture de police est venu m’interpeller en polonais avant de se rendre compte que mon anglais ne ressemblait en rien à leur langue… Une demi pastèque dans ma main gauche et mon couteau dans l’autre, je me rapproche un peu plus pour leur montrer mes jolis dents et mon visage angélique porté pour l’occasion… Au final, c’est un Welcome in Poland accompagné d’un joli sourire qui aura fait disparaitre le regard sévère et les mots réprobateur qu’ils ont lancé pour initier l’échange… L’absence de feu sur le campement les a peut-être convaincu de mon air inoffensif et réconforté malgré mon couteau après peu planté dans la pastèque… Ou simplement la flemme de devoir communiquer dans une langue que l’un ne reconnaissait peut-être même pas et que l’autre ne maitrisait que trop peu… Chanceux de ne pas devoir tout remballer pour aller m’installer ailleurs, je m’endors avec le bruit du vent qui caresse le feuillage grinçant de cette fin d’été… Le réveil quant à lui aura été des plus plaisant puisque l’une des rares pluies que j’ai rencontrée durant ce voyage frappait gentiment ma tente de ses gouttes heureusement légères…

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Je reprends la route après avoir bu un café dans une station essence et découvre après peu un ciel qui s’ouvre gentiment pour laisser place à un ballet de nuages qui se perd dans l’horizon lointain tout en laissant apparaitre un dégradé de bleu qui contraste merveilleusement bien avec le blanc ouateux…

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Les routes polonaises m’auront donc au final tout de même réservé de belles rencontres malgré le premier contact un peu glaçant du premier jour…

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Poznan et Wroclaw

Deux noms, deux villes qui valent le détour, si petit est le détour… Oui, en effet, ces lieux ont un intérêt singulier mais en même temps après Cracovie, Varsovie ou Gdansk, je me dis que j’ai bien fait de ne rester qu’une nuit à Poznan et à Wrocalw… Même si cette dernière est, disons, plus intéressante… Le centre historique est d’une similitude déconcertante, même si à la fois bien différente, avec une place centrale d’où partent des ruelles qui se finissent dans les nouveaux quartiers… Bon, c’est vrai, le fait d’avoir « enchainé » les villes me donnent une facilité de comparaison qui n’est pas favorable à la critique… Et le fait d’être seul te pousse peut-être d’autant plus à vouloir chercher quelque chose de différent et non pas des lieux quasi similaires… Mais bon, il y a quand même des aspects qui ont valu le coup, vraiment… Et au fond, le reste du temps j’étais sur ma moto à sillonner les routes polonaises qui se sont finalement révélées être très agréables…

DSC06650 DSC06677Je ne suis malheureusement arrivé à Poznan que de nuit et n’ai pas pu profiter d’une lumière suffisante pour faire ressortir quelques beautés de la place centrale… La vie y est foisonnante, de tourisme et d’aguicheuses qui, voyant bien le touriste masculin éperdu, viennent t’accoster pour te proposer un verre gratuit dans un strip-club, comme partout en Pologne… Ce sera non, avec regret… Je plaisante… Hihi! Mais sur quel aspect?

Wroclaw, la Venise polonaise, hum hum, a déjà plus d’atouts dans sa manche et t’étonne par quelques petits bijoux d’architectures… A commencer par la place centrale qui révèle un Hôtel de ville de style baroque d’un autre monde…

DSC06687 DSC06689DSC06765Le détail est saisissant et l’ensemble harmonieux…

Le musée national est d’une prestance époustouflante et revêtu d’un tapis de plante verdoyant qui contraste avec la brique rouge de la surface… C’est pour moi le plus beau bâtiment de la ville, je ne l’ai pas visité mais rien que l’extérieur donne satisfaction à ton regard… C’était un peu un Waouh intérieur accompagné d’une bouche bien ouverte lorsque mes yeux ont pu enfin le découvrir derrière le feuillage des arbres qui font face à ce bâtiment…DSC06733DSC06736DSC06740Une des particularités de cette ville est d’une originalité vraiment étonnante… Pour marquer la symbolique et l’histoire des différents bâtiments de la ville ainsi que de la signification pratique de certains lieux, il y a dans Wroclaw des centaines de petites statuettes de nains qui expliquent aux passants l’identité du lieu… L’idée est intéressante et plutôt sympathique puisque tu peux lier ta découverte de la ville avec une chasse aux nains… Ces derniers sont un rappel d’un mouvement de protestation qui, dans les années 80, s’est soulevé face au régime communiste polonais… A vrai dire, je suis tombé dessus par hasard et, n’ayant pas de carte explicative de tous ces petits nains, il m’a souvent été difficile de comprendre ce qu’ils pouvaient bien signifier mais certains sont tout simplement « parlants »…

DSC06757 DSC06759Culturellement, la ville propose plein de petits recoins où tu peux trouver de quoi égayer ton esprit face à l’art et la culture locale… Comme ce square dont la battisse ci-dessous abritait une exposition de photos en tout genre et dont la visite était gratuite… Une fois terminée, il y avait la possibilité de consulter des livres confortablement posé sur des transats…

DSC06706 DSC06714 DSC06709Que ce soit au sein même de la vieille ville ou en dehors, tu peux te retrouver face au contraste de l’architecture « moderne » qui côtoie celle d’un temps malheureusement révolu…

DSC06699 DSC06732 DSC06729Bien, comme tu as surement pu le constater, le fait de passer tel un voleur dans ces lieux, ne me permet pas de m’imprégner de l’histoire et de l’identité de ces endroits… Heureusement la photo est là pour remplir parfois les pages qui seraient peut-être bien trop vides sans celles-ci… C’est vrai aussi qu’après une longue journée de moto j’aime bien simplement déambuler dans les ruelles sans forcément me poser mille questions sur ce que je vois… Je m’imprègne de l’ambiance, de l’atmosphère et je pose mon regard sur le viseur pour tenter de faire ressortir ce que j’ai aimé découvrir à travers ces balades… Mais bon, les photos parlent bien souvent d’elles-mêmes sans qu’il y ait besoin de trouver des mots qui parfois alourdissent simplement ce que les clichés dégagent naturellement et simplement…

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Ah oui, j’oubliais, j’ai trouvé une nouvelle amoureuse que je vais pouvoir accroché sur le mur de l’un de mes désirs… Un garage remplis de voitures et de motos de collection…

DSC06695Juste magnifique…

Château de Malbork

Les châteaux sont un peu le symbole de la Pologne, il y en a dans tous les recoins du pays… Le souci pour moi c’est que je ne trouve pas le courage de m’arrêter pour passer deux heures à déambuler dans un château alors que je suis chargé comme une mule avec ma combinaison de motard… La raison est sûrement plus complexe que ça, tu en conviendras, mais ce n’est pas le propos ici… Du coup, j’ai profité de mes quelques jours passés à Gdansk pour en visiter un, le château de Malbork, à une demi-heure de train de la ville portuaire où j’ai posé mes bagages… Je n’ai pas vraiment de détails à te donner ici, peut-être simplement que le détour en vaut la chandelle… Un audio-guide t’accompagne tout au long de la visite en te détaillant bien l’ensemble des recoins et des secrets que regorgent cet amas de brique rouge… La taille est impressionnante et les détails fascinants… Donc je ne vais pas m’étaler mais je vais plutôt exposer des photos les unes après les autres sans réel sens mais juste pour que tu puisses y jeter un coup d’œil pour apercevoir à quoi ça ressemble…

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Gdansk

Après avoir campé dans les forêts polonaises proche de la région des mille lacs, je me retrouve à Gdansk, la plus grande ville portuaire du pays située sur la mer baltique… Une longue route nationale en travaux me permet de finir cette belle journée qui a commencé avec un réveil pluvieux sous la tente, que du bonheur… Je me suis accordé un petit luxe pour mon séjour ici en réservant dans une auberge cosy un peu plus chère que ce que j’aurais dû me permettre… Mais bon, se doucher à l’arrache pendant presque 3 jours te poussent parfois à revoir tes priorités…

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Encore une fois, la vieille ville est belle, bien évidement, bien que pour la plupart reconstruite après la 2ème guerre mondiale, tu peux vraiment avoir l’impression de te retrouver dans un temps bien lointain… C’est bête mais ça commence un peu à être monotone tout ça… Les villes se ressemblent par leur vieille ville bien entretenue et agréable à visiter mais le reste de la ville reste quant à lui peut-être bien trop moderne pour être réellement intéressant… Bien évidemment, chaque ville a ses caractéristiques propres, encore heureux… Ce que j’ai aimé à Gdansk, ce sont ces rangés de petits escaliers le long des rues qui permettent d’accéder à un rez supérieur tout en laissant parfois la place à des rez inférieur pour abriter des boutiques diverses ou de petits cafés et bars… L’architecture de ces perrons en pierre est diverse et variée mais toujours travaillée avec finesse et raffinement… Le regard a de quoi se nourrir et parfois se détourne de l’architecture même des bâtiments pour se perdre dans ces innombrables marches…

DSC06394 DSC06457 DSC06474DSC06482  Les graffitis, omniprésents dans le dédale des ruelles, ont également su attirer mon attention… Notamment le Kotwica, emblème de l’État polonais clandestin lors de la 2ème guerre mondiale, qui passait par là en donnant de sa grâce, symbolique certes, sur un mur un peu vieillot…

DSC06447DSC06461DSC06503Proche de mon auberge, j’ai pu dénicher un petit café avec une terrasse qui ne se fait prendre que tardivement par l’ombre presque omniprésente dans la ville étant donné la hauteur des bâtiments et l’étroitesse des ruelles… Parfait petit endroit pour bouquiner en profitant des derniers rayons de soleil qui te réchauffent avant de laisser venir la fraicheur des soirées…

DSC06449Bon voilà, je n’ai pas grand chose à dire, comme il m’arrive parfois… Mais ça ne sert à rien de vouloir forcément écrire si c’est pour ne rien dire… Je te laisse donc avec un petit patchwork de quelques photos que j’ai aimé prendre et que je voulais partager ici…

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Les pays baltes

La Lettonie, la Lituanie et l’Estonie… Toute une histoire!! Surtout une histoire de nom et de lieu… T’as dit que t’étais aller où? Quoi? Mais ils sont où ces pays? Là-haut tout au nord

Ça peut te faire rire, mais tu sais toi où sont ces pays exactement? Et pas juste là-haut là où il fait froid… Tu sais précisément lequel vient après l’autre ou dans ton imaginaire c’est simplement un bloque formé de ces trois pays qui se terminent en -nie? Ouais je sais y a ces pays mais je sais plus lequel est … J’ai le souvenir d’avoir souvent entendu ce genre de remarque qui semble un peu désintéressée car bon, au fond on s’en fout un peu de là-bas… D’ailleurs ce n’est pas pour rien qu’on leur donne le nom d’un ensemble peut-être plus connu, la mer Baltique… Ah oui c’est limitrophe à la mer Baltique… Voilà, c’est ça… Encore faut-il savoir où se situe cette mer froide, 15° quand elle est chaude au mois d’aout, car c’est sur qu’on en parle moins que la belle et chaude méditerranée où l’Europe entière vient se prélasser pour se dorer un peu plus la pilule…

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Ça ne fait surement pas rêver, mais ça faisait un moment que je voulais aller voir comment c’est là-bas (voir l’Aventure)… Car au fond je ne sais rien de ces pays à part peut-être que c’est tout là-haut justement et que personne ne sait vraiment ce qu’il y a là-bas… Ok Tallinn, Riga, ça te parle, mais le reste? C’est de la forêt… De gigantesques forêts… L’Estonie, celui qui est le plus en haut, est recouvert à plus de 60% de forêt… Je pense que les autres aussi mais c’est la seule info officielle que je suis allé chercher… C’est plutôt magique bien qu’un peu monotone… Si j’avais dû traverser ces pays en voiture ou en bus, je pense que je me serais plongé dans la lecture de quelques livres ou dans un sommeil profond en attendant l’arrivée… Mais en moto, c’est le pied, en tout cas pour l’Est de cette région, routes sinueuses entourées de ces forêts qui ne te laissent que la route pour seul horizon… Elles sont propres et bien entretenues pour la plupart, mais il y a aussi la possibilité de s’engager sur des petites pistes agréables à conduire… J’avais presque oublié, avant de venir ici, à quel point la forêt est apaisante et rassurante, du moins en ce qui me concerne… C’est beau, c’est frais et malgré la monotonie de la masse, c’est une perpétuelle diversité du lieu particulier…

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C’est assez intéressant l’impact du paysage forestier sur la pensée… Il te permet de faire converger tes idées sur toi comme une focalisation précise sur ton être intérieur et de simplement te vider de toute distraction externe… Sauf quand tout à coup, en pleine forêt, tu croises une bête énorme au bord de la route, une masse noire, un long cou bosselé mais dont la cime est encore dépourvue de cornes, un jeune certainement, qui te fixe avant de s’enfuir à grandes enjambées pour se perdre dans l’immensité verte de la forêt en ne laissant derrière lui qu’un bruit de pas écrasant les branches mortes… Honnêtement, j’ai été tellement surpris de le voir que je n’ai pas eu le temps de distinguer clairement ce que c’était… Il était là, au bord de la route, comme s’il attendait qu’on s’arrête pour le laisser passer… Un simple élan peut-être mais il était tellement grand et doté d’un cou bien plus long que j’ai du mal à croire que c’en était un mais ne pouvant déterminer ce que ça pouvait bien être d’autre, je me suis simplement résolu à me dire qu’au fond, je ne sais pas vraiment ce que j’ai vu… En tout cas, ça m’a tiré loin de mes pensées dans lesquelles la forêt m’avait engagé…

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Le paysage est également rempli de lacs, un nombre incalculable tellement il y en a… Du petit lac privé ajoutant au charme de certaines fermes au grand lac immaculé de toute présence humaine en passant par l’étendue bleue regorgeant de touristes… La région allant du nord est de la Pologne jusqu’au fin fond de l’Estonie en passant par l’Est des pays baltes t’offrent la possibilité de trouver des coins reculés pour pouvoir te baigner… Certains sont moins propices car tellement laissé à l’état sauvage qu’il n’est pas possible d’y pénétrer sans devoir passer par un monticule d’algues et d’eau stagnante… Les maisonnées sont quant à elle plutôt semblables dans toute la région, lattes de bois défraichis et abimés par des pluies fréquentes et le froid, laissant parfois entrevoir une couleur allant du vert au brun ou moins ordinaire comme le bleu, le jaune, le rouge ou plus extravagante comme le rose ou l’orange… Certaines sont très bien entretenues mais la plupart, en dehors des sentiers battus, sont laissées à la merci du temps… Il t’arrive parfois de croiser également de gros blocs de béton en pleine campagne te rappelant peut-être une époque dont les maisonnées en bois semblaient t’avoir éloigné…

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Oh, tu verras, si t’as de la chance t’auras quelques éclaircies… J’ai eu dix jours de beau temps et quelques heures de pluies, vraiment du bol! C’est peut-être pour ça que j’ai pu vraiment profiter de la route et des lieux que j’ai traversés… C’est clair que dès qu’il fait gris et pluvieux, c’est nettement moins drôle, déjà qu’il fait froid quand c’est ensoleillé, je te jure que quand il se cache, le soleil est dans tes plus profondes implorations… Le gros pull d’hiver que j’ai amené avec moi, je ne l’ai sorti qu’à Tallinn, alors qu’il faisait beau, c’est dire… Arrivé à l’extrémité nord de l’Estonie, le temps ensoleillé a laissé place à un voile gris froid et venteux me rappelant où j’étais arrivé…

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Voilà, si t’aimes la forêt, les lacs et pouvoir tout de même visiter des lieux magnifiques tels que Riga et Tallinn, une forteresse médiévale encore sur pied remplies de ruelles, les pays baltes font pour toi… Mais n’oublie pas d’invoquer le ciel pour te laisser du beau temps et non un mois d’aout pluvieux comme celui de cette année…

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Hill Cross

Il faut impérativement que tu ailles là-bas!! Bon ben j’y vais alors… En parlant des pays baltes, je me retrouve face à cette directive! Hill Cross!! Comme son nom l’indique, c’est une petite colline de croix… C’est sur mon chemin et je décide donc de m’arrêter dans l’un des lieux les plus touristiques, et au final des plus atypiques, des pays baltes…

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Impressionnant par le désordre et par la multitude de croix qui se chevauchent les unes aux autres, parfois même clouées l’une sur l’autre.. Des Jésus et des Marie à profusion te mettant en difficulté pour saisir le particulier face à cette masse sombre et en même temps d’un éclat rayonnant… Des touts petits sentiers partant de l’artère principale te permettent d’aller voir de plus près et de t’isoler bien qu’étant d’une certaine manière tout le temps accompagné…

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Du bois, du métal, de l’argent ou du plaqué or, tu trouves de tout, même du plastique… Tu trouves des croix en haut, en bas, sur les sapins, à moitié ensevelies dans la terre ou accrochées sur d’autres croix, surprenant…

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De tailles minuscules ou de tailles surpassant l’homme, tu ne sais tout simplement plus où regarder mais si tu prends le temps de le faire tu peux vraiment trouver des choses originales et peut-être même un peu farfelues… Comme un Jésus en croix, mais sans croix portant au cou une croix avec un mini lui sur celle-ci…

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Sans vouloir diminuer l’importance du lieu pour les multiples croyants qui s’y rendent, tu te dis qu’il y a quand même des choses étranges qui découlent d’une croyance… Mais le résultat est plutôt étonnant et assez unique en son genre!!

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Riga

La capitale de la Lettonie est d’une beauté déconcertante… Que ce soit son centre historique parsemé d’architectures merveilleuses ou bien ses quartiers les plus délabrés en périphérie!! C’est la chance que j’ai eu en choisissant l’auberge la moins chère, dormir dans le quartier le plus défavorisé, selon une locale, loin de l’agitation touristique du centre… Le bois se mêle aux pierres et au béton… La chaussée est d’un autre temps, des immenses pierres mal entretenues te donnent l’impression de rouler en tout terrain faisant basculer la moto d’un côté à l’autre sans aucune régularité…

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Que peu de touristes dans cette auberge mais plutôt des « saisonniers » venus chercher du travail qui, le soir venu, tentent de réparer leurs outils afin de pouvoir « se vendre » le lendemain à quelques employeurs ponctuels… Un peu comme en Géorgie lorsque quotidiennement, proche de l’entrée d’une zone industrielle, des ouvriers sont assis le long de la route en exhibant leurs outils en attendant qu’un passant les engagent pour une simple besogne ou pour un travail plus conséquent… La nuit tombée, les rues sont vides dans ce quartier et se promener en écoutant le silence et en goutant aux odeurs particulières d’un lieu évité est plutôt plaisant… Les lumières sont rares mais donnent tout de même assez de chaleur pour compenser la fraicheur nocturne… C’est d’ailleurs un moment que j’apprécie pour faire un petit tour en moto et m’arrêter pour faire quelques photos…

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On s’approprie cette ville très rapidement, on la fait « notre » avec une facilité déconcertante… Ce n’est pas plus mal car de cette manière on peut vite profiter de ce qu’elle a à nous offrir… Je me suis tellement senti vite à mon aise que je me suis peut-être imaginé être en Suisse puisque je me suis fait arnaqué par une petite vieille dans un marché éloigné du centre lorsque je faisais de petites emplettes, fruits, bricoles et autres… Je voulais acheter un souvenir et comme j’avais l’impression d’être un peu chez moi, je ne me suis pas dit qu’il fallait négocier, le prix c’est le prix! Pas comme en Géorgie, Turquie ou autre, là-bas tu sais que le prix n’est pas le prix… Bref, la vieille dame me demande une somme et je ne bronche pas, je paie car le prix me convient et parce que je ne me suis même pas douté qu’elle me bernerait… Trop suisse sur ce coup!! 100 mètres plus loin, par curiosité, je demande à un marchand combien coûte un objet plus ou moins similaire à celui que je viens d’acheter, le prix est divisé par deux… Je souris et me dit que je me suis bien fait bai***!! Ça me fait rire car la faute est simplement due à cette confiance aveugle que j’ai eu pour un pays qui me semblait être plus proche de la Suisse que de la Géorgie en ce qui concerne le marchandage… Je t’avoue que c’est bien la première fois que ça m’arrive… Trop de confiance… Mais bon, ça m’apprendra…

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Pour revenir à la ville en tant que telle, on retrouve, comme partout dans les pays baltes, ces maisons de bois défraichies par le temps et l’usure… Quelques fois côtoyant des bâtiments de pierres d’une autre époque mais tout aussi délabrés rajoutant ainsi au patchwork architectural de la ville… J’ai d’ailleurs retrouvé le bâtiment « stalinien » typique que j’avais vu à Varsovie surplombant l’une des places centrales de la capitale polonaise…

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Une petite balade nocturne dans la vieille ville te permet de goûter à une chaleur virtuelle donnée par l’éclairage public tombant sur les pierres côtoyées par le bois… Au détour d’un croisement, tu entends les fourchettes et couteaux qui accompagnent des murmures te menant sur des terrasses agréables qui dégagent une certaine forme de sérénité…

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Moi je profite comme je peux, avec les contraintes que me fixe un long voyage, de cette très belle ville… Après être entré dans un de ces supermarchés ouverts presque 24h sur 24, je veux m’acheter une petite douceur glacée et en fouillant dans le petit congélo, je tombe sur une glace typique des anciens pays de l’Union soviétique… Une vraie « Ice Cream » dans une sorte de cône au croquant plastifié qui me ramène aux soirées géorgiennes sur les places remplies de mains tenant ces ronds blancs… C’est la glace la moins chère que s’arrachent tout aussi bien les gamins que les adultes mais d’un goût très unique… C’est vraiment de la « crème » glacée, pas une glace… Du coup je m’en achète une et vais me poser sur un banc pour profiter des dernières lueurs du soleil sur un ciel bleu sombre avant que la nuit ne prenne définitivement le dessus…

Tallinn

Après avoir traversé des forêts à pertes de vue et m’être aventuré sur une route boueuse menant à un des caps nord de l’Estonie, je me dirige vers la capitale estonienne en empruntant une route nationale droite sous un ciel nuageux et menaçant… Je suis fatigué après cette longue journée et ce dernier bout de chemin ne m’aide pas, avec les estoniens qui roulent à une vitesse démesurée… Je fais gaffe qu’il n’y ait pas encore des imbéciles qui se permettent de me surpasser en restant à moitié sur ma voie… Puisque je suis sur une moto, je prends moins de place donc c’est normal de ne pas se décaler totalement sur l’autre voie pour dépasser mais de le faire à moitié pour ainsi frôler ma caisse latérale gauche à plus de 100km/h!! Bon c’est quelque chose d’assez récurrent partout en Europe mais la fois où ça a failli mal tourner c’était en Turquie, bref! Je suis nase, j’arrive à l’auberge et je suis accueilli chaleureusement par une fille super comme on les aime dans ces pays nordiques! La blague, c’est bien l’inverse, tu retrouves cette envie d’être au plus désagréable possible avec autrui, un peu du style tu m’emmerdes en venant ici! Ouais ok mais un petit sourire tu peux? Ou simplement ne pas donner l’impression qu’on te fait royalement chier? Bon, c’est assez désagréable de se retrouver face à ce genre d’état d’âme après avoir passé des mois dans des pays comme la Turquie, la Géorgie ou encore l’Arménie, pays où l’accueil chaleureux est simplement inscrit dans les gênes de la majeure partie de la population… Bon, c’est vrai que déjà en Ukraine ça commençait un tout petit peu à se sentir pour venir enfin s’amplifier en Pologne avant de trouver une confirmation glaçante dans les pays baltes… Mais bon! On va faire avec puisque je suis également là pour rencontrer les gens d’ici… Mwouais… J’exagère un peu car au fond des belles rencontres j’en faites et l’accueil chaleureux peut aussi se trouver ici…

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Heureusement les jours suivants s’annoncent plus chaleureux… Grâce à un soleil radieux qui vient ensoleiller Tallinn pour l’une des premières fois du mois d’aout!! Quelle chance, car l’un des points forts de cette ville est la petite balade dans les petites ruelles de la forteresse, remplie de cafés, bars et restaurants… Mais sortir du centre historique permet également de faire de jolie découverte!! Églises, bar et café vraiment agréables pour bouquiner ou travailler sur l’ordi, l’architecture est quant à elle plus moderne et rectiligne lorsque l’on sort de la vieille ville… Les soirées restent très fraiche et je sors donc pour l’une des premières fois ma polaire pour profiter du coucher du soleil le long de la promenade…

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La forteresse est entourée de murs, bien sûr, mais surtout de tours encore sur pied! C’est une magnifique succession de tourelles à la pierre claire un peu sableuse et couvertes d’un chapeau pointu d’un orange vif qui contraste merveilleusement bien avec le ciel bleu et les nuages presque ouateux défilants lentement… Elles sont très bien entretenues puisqu’elles représentent le symbole, touristique entre autre, de cette ville… Bon, faut dire qu’elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1997… Encore une fois, sortir des artères principales, c’est te rendre compte que l’on entretient que ce qui est vu et non le reste…

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Pour la première fois j’ai voulu essayer les tours guidés gratuits… Gratuits jusqu’à la fin puisque le guide s’attend, ce qui est normal, à ce qu’on lui donne des tips non obligatoires certes, mais presque, à la fin de la balade… Bref, j’arrive au point de rendez-vous et une demi heure plus tard je quitte le groupe car simplement ennuyé par l’encyclopédie parlante qu’était la guide… Je fais un peu mon pénible, c’est vrai, mais si c’est pour avoir l’histoire complète de la ville sans vraiment de références à ce que l’on voit, je préfère lire un livre assis sur une petite terrasse à l’ombre plutôt que d’attendre sur pied, entouré d’une vingtaine de touristes, que l’on avance un peu… C’est dommage, l’idée est bonne mais la réalisation de celle-ci l’est moins… Du moins pour cette unique expérience que j’ai faite… Je m’attendais à autre chose, disons, de plus vivant… Et puis bon, comme on le dit toujours, les enseignants sont les pires élèves… 🙂

Une petite colline surplombe la vieille ville au milieu de laquelle une église magnifique prend place face au parlement… Une église avec pour particularité une quadruple orientation … Peu importe où tu te situes, tu regardes une façade qui est exactement similaire aux autres faces avec des coupoles et des croix spécifiques aux bâtisses religieuses orthodoxes…  Les églises catholiques sont quant à elles constituées d’une entrée par la nef qui te permet ensuite d’accéder au transept, élément qui donne la forme en croix à l’église, et enfin au cœur de la nef réservé au clergé…

Plus haut encore, tu arrives à des points de vues panoramiques qui te permettent de regarder la mer et l’horizon ainsi que les toits orangés de la vieille ville…

DSC06096 DSC06066DSC06064J’aime bien photographier des portes aussi de temps en temps et des coins un peu perdus et délabrés…DSC06101DSC06103DSC06091

Bien qu’en dehors du centre historique beaucoup d’immeubles ont pris la forme du métal et la surface lissée par la modernité, tu peux encore croiser des baraques de pêcheurs aux lattes de bois horizontales…

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